mardi 30 août 2011
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Autrefois, lorsqu'on voulait écouter de la musique, on allumait la radio. Puis il y a eu les lecteurs MP3. Puis les Web-radios, Youtube... Et maintenant ?

Moyennant un débit de connexion satisfaisant, ce sont actuellement les sites d'écoute gratuite de musique en streaming qui font fureur !
En effet, vous pouvez vous délasser en écoutant vos musiques préférées, en découvrir selon vos goûts, établir des playlists, les partager, etc.

Le plus connu : Deezer

Deezer est malheureusement devenu limité à 5 heures d'écoute par mois (sauf pour ceux dont Orange est leur FAI).
En dehors de cela, leur catalogue est assez bien fourni. Les listes de lecture sont exportables, on peut également publier ce qu'on écoute ou ce qu'on aime sur la plupart des réseaux sociaux.
Notez que la limitation d'écoute ne concerne pas les playlists externes, comme celle ci-dessous.

screenshot

Exemple de playlist :
Découvrez la playlist Soundtrack et Orchestral.

Mieux, mais moins connu : Grooveshark

Grooveshark est anglophone à la base, bien qu'actuellement, il soit à moitié traduit en français.
L'écoute est illimitée de base. En plus, leur catalogue musical est bien mieux fourni que chez Deezer. Le site permet à peu près toutes les fonctions de son concurent, avec quelques nuances : pas de commentaires directement sur le site, pas d'égaliseur au lecteur, quelques réseaux sociaux manquants, pas de fonction "artistes similaires". En revanche, le site vous propose de la musique similaire à vos choix, le player comporte une liste d'attente pour les titres, on peut glisser les titres dans ses playlists ou dans la liste d'attente du lecteur, pas besoin de confirmer votre inscription via e-mail, on peut partager ses playlists sur ses réseaux sociaux...

Petites précisions : lors de l'inscription, ne restez pas bloqués devant la liste des différents types de comptes payants. Cliquez sur le bouton "Maybe later".
Pour exporter ses playlist au format HTML, choisissez le modèle "widget".

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Exemple de playlist :


Voilà !
Pour écouter simplement de la musique, pas besoin de s'y inscrire. Par contre, si vous voulez créer vos playlists, et établir vos préférences, il faudra créer un compte.

D'autres solutions similaires existent. Certaines payantes, d'autres gratuites... Tout dépend de l'utilisation que vous recherchez.
Voyez par exemple, le site Jiwa, ou Jamendo, ou Last.fm, le logiciel Spotify...

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Numerama a publié récemment, une liste de délits dont les sanctions sont équivalentes ou moins fortes que celle risquée en cas de partage illégal de musique et de films... Cette liste à de quoi étonner d'abord, puis révolter.

En effet, nos politiques se sont tous appliqués à faire tout un plat des méfaits de l'Internet, à le diaboliser sur les thèmes graves, que sont la pédophilie, le suicide, l'accès aux informations dangereuses, et le piratage.
Des mesures de "régulation" (comprenez ici "contrôle") ont donc été mises en place...
On pourrait imaginer que ces mesures privilégient avant tout à la réduction des problèmes largement plus graves que le partage de musiques ou de films...

Pas si sûr ! ...

En cas, donc, de partage illégal de musique et de films, vous risquez :
Une peine maximale de 3 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. (Aticle L335-2 du code de la propriété intellectuelle.)

Or, sachez que la même peine (maximale, entendons-nous) est appliquée pour le fait de provoquer au suicide d’autrui lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide (art. 223-13). De même que pour la diffusion sur Internet de plans de fabrication de bombes (art. 322-6-1).

Sachez également que le fait pour un majeur de faire des propositions sexuelles à un mineur de moins de seize ans ou à une personne se présentant comme telle en utilisant un moyen de communication électronique, est punie, elle, de seulement 2 ans de prison ! (Art. 227-22-1.)

Incroyable mais vrai. Ce n'est pas tout ! Vous constaterez que sont également punis de la même façon :
L'homicide involontaire (art. 221-6 du code pénal), l’exploitation de la mendicité d’autrui (art. 225-12-5), l’évasion d’un détenu (art. 434-27), le fait de pénétrer dans un établissement scolaire muni d’une arme (art. 431-24), le faux et usage de faux (art. 441-1)...

Pire ! Sont punis d'une peine moins forte :
L’atteinte à l’intégrité du cadavre, la profanation de cimetière (1 an de prison, art. 225-17), le fait de provoquer directement un mineur à la consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques (2 ans de prison, art. 227-19), le harcèlement dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles, ou le harcèlement moral au travail (1 an de prison, art. 222-33 et 222-33-2), la destruction d’un bien appartenant à autrui (2 ans de prison, art. 322-1), les sévices graves et cruautés envers les animaux (2 ans de prison, art. 521-1)...

Ça se passe de commentaires.

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