lundi 26 septembre 2011
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Depuis des mois, Google développe son nouveau réseau social : Google Plus.
Ceci avec la prétention de rivaliser les géants en la matière : Facebook et Twitter. Qu'en est-il ? Est-ce que G+ est à la hauteur ou d'avantage ?
Mi-septembre, Google ouvre complètement son réseau social (plus besion d'invitations). Si vous disposez d'un compte Google, vous ne tarderez pas à voir la marque vous inviter à ce nouveau service.


Rien que pour vous, je l'ai testé, et vous livre un résumé explicatif, mes impressions, mes conclusions (hâtives, j'avoue) :

Vie privée : -1

Le président de Google (Eric Schmidt) dévoile sans ambiguité le but de Google Plus :
Google+ est un service d'identité et son côté réseau social n'est qu'un appât.
(conférence de presse au TV Festival d'Edimbourg)
Google s'obstine d'ailleurs à refuser l'anonymat : les profils G+ sous de fausses identités étant régulièrement fermés. En fait, Google veut ici construire des bases de données nominatives, en vue de les vendre à bon prix aux publicitaires...
Sur ce terrain-là, donc : G+ est aussi mauvais élève que Facebook, car Google n'a pas toujours respecté le sixième point de sa philosophie : « You can make money without doing evil ». On dénombre quelques scandales à ce sujet.

Concrètement, je dois vous avertir de l'outil de géolocalisation de vos publications : pour peu que votre navigateur accepte de divulguer l'info par défaut : en un clic, vous êtes géolocalisé. Et pas moyen de mentir !
Enfin, ajoutons que Google achète une entreprise spécialisée dans la reconnaissance faciale, justement pour G+ (alors qu'il décriait pourtant cette pratique).

En revanche, G+ est plus respectueux au niveau de la discrétion des publications ou du tri des contacts :
Le système des cercles est assez intuitif, et à la différence de Facebook, il permet un partage non rétroactif : une personne supprimée d'un cercle pourra toujours visioner les anciennes publications, mais pas les nouvelles. Inversement, si j'ajoute une personne à un cercle, elle ne pourra voir que les nouvelles publications partagées dedans (pas les anciennes).
Ensuite, les publications de jeux ne viennent pas poluer les statuts : elles ne sont visibles que dans la rubrique "Jeux", qui se trouve isolée.
Malgrès cela, s'il est dans vos cercles, rien empèche à votre patron de venir surveiller vos horaires de jeux... :)
Et puis votre profil G+ est également celui de votre compte Google, tout court. Faites donc attention à ce que vous modifiez. Voici une procédure indiquant où trouver les réglages de confidentialité, qui avouons-le, sont quelque peu difficile à trouver.
Bref, c'est mieux que Facebook, mais c'est loin d'être parfait.

Si vous vouliez un réseau social qui préserve votre vie privée et votre anonymat, ce n'est pas ici qu'il faut le chercher. Informez-vous plutôt sur le projet Diaspora, Movim, voire AnonPlus.

Ergonomie : +1

Dans l'ensemble, on peut dire que le réseau de Google est plus pratique que ses concurrents.
Il le doit d'abord à ses nombreux services Web, auquel Google+ est fortement rattaché :
Pour les images, vous les retrouverez dans Picassa (dont les commentaires de ce service s'afficheront d'ailleurs sur G+). Pour les vidéos, vous pourrez effectuer une recherche Youtube, directement depuis rédaction de votre publication (et même visionner chaque résultat avant de faire votre choix).
Pour la discussion instantanée (par texte), c'est Google Talk qui vous est derrière ce service...
A part ça, les interfaces sont sobres, claires et souvent agencées de façon pratique. On obtient donc au final quelque chose de réellement efficace.
L'affichage du fil des publications, par exemple, peut être soit généralisé à tous vos contacts, soit restreint à tel ou tel cercle. A chaque publication, vous pouvez la modifier, et même en récupérer le lien hypertexte.

Fonctionalités : +1

Là où l'on trouve de bonnes surprises, c'est dans les fonctionnalités (Google, fidèle à lui-même) :
D'abord, G+ compile presque tous les outils présents chez ses concurents : Facebook et Twitter. On parle donc ici d'améliorations :

En plus du 'chat, avec lequel vous pouvez communiquer avec TOUS vos contacts Google (même extérieur à G+ : GoogleTalk, GMail, iGoogle), vous bénéficiez de la visio-conférence !
Chat vidéo, donc, en duo ou jusqu'à 10 interlocuteurs ! Et ce n'est pas tout : vous pouvez importer des vidéos à la conversation, que tout le monde verra. Chacun pourra en régler le volume sonore, ou couper le son pour partager oralement sa réaction.

Pour les publications, un menu est accessible pour modifier, supprimer, verrouiller ou censurer les commentaires du billet associé.
Pour mettre en forme son texte, il existe une syntaxe : il suffit d'encadrer la sélection du caractère * pour mettre en gras, _ pour mettre en italique, et - pour barrer le texte.

Je n'ai malheureusement pas fait le tour de toutes ces fonctions, mais si j'en trouve une intéressante, je ne manquerai pas de l'ajouter ici.

Conclusion :

Il est clair que Google Plus fait bonne impression et semble plus en avance sur se concurents (pour l'instant).
A choisir entre ça et Facebook, je choisirais G+. A moins que mes contacts soient majoritairement réticents à "changer de crêmerie".

Mais il n'y a pas que du bon !
J'attendais plus d'ouverture de la part de Google : son réseau reste beaucoup trop enfermé dans son "microcosme Google". Si vous refusez Youtube, Picasa, Google Talk, et GMail... Google+ n'est presque plus rien.
Paradoxalement, ce microcosme manque de cloisons entre les ses services : si je veux, par exemple, dissimuler l'activité de mon compte Picasa ou Youtube, sur G+... Il me faut entreprendre bien des démarches de tri et de réglages pour y parvenir... Je peux me tromper, mais cela semble le cas à première vue.
Côté fonctions, j'attendais un moyen quelconque de m'avertir quels sont mes contacts de connectés (déjà présente sur Facebook), je n'ai rien trouvé à ce sujet... Aussi la possibilité de rendre cliquable (lien) une sélection de texte, il faut nécessairement coller l'URL entière...

Plus personnellement, il y a cette histoire de refus de l'anonymat. Même en offrant le choix dès le départ à ses utilisateurs, Google aurait très bien pu construire ses bases de données nominatives sans perdre en qualité.
Je crois que c'est pour conditionner l'opinion public pour rendre suspect l'anonymat en généralisant la publication de l'identité sur le web... Ainsi, pourra s'opérer une évolution des mentalités tout en douceur. Machiavélique, comme plan. Enfin, même réaliste, ça reste une supposition.

Pour finir, gardez à l'idée que, comme chez tous les services gratuits : rien n'empèche Google de supprimer votre compte en un éclair, détruisant toute votre vie numérique que vous aviez accordé au géant du Web, avec tous ses fabuleux services... Vous doutez ? Eh bien sachez que cela n'arrive pas qu'aux autres.

Alors que choisir ?

Tous dépend de vos besoins en fonctionnalités.
Pour une communauté qui veut choisir un réseau social en tant qu'outil, Google+ semble bien mieux faire l'affaire que Facebook. Mais ça risque peut-être de changer : vu du côté américain, la crise que subit Facebook ne fait que lui redonner un bon coup de fouet question nouveautés, qui vont bientôt se généraliser chez les autres pays.
Aussi, il est vrai que Facebook a l'avantage d'avoir la majorité des adeptes de réseaux sociaux, grâce à sa notoriété. Google+ est naissant et doit faire ses preuves avec le temps. Et question applications, les programmeurs sont bien plus à l'aise pour Facebook.

... Alors rien ne presse. Et puis, avez-vous songé à Twitter ? :)

samedi 10 septembre 2011
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Vous craignez les infection par clé USB ? Rassurez-vous, il y a un moyen pour en empêcher la plupart. On parle de "vacciner" sa clé.

En effet, rares sont les infections qui n'utilisent pas le l'exécution automatique, communément appelée Autorun (wikipedia).
L'autorun est une fonctionnalité de Windows permettant d'exécuter une action automatiquement dès l'insertion d'un CDrom, d'un disque dur externe ou une clé USB. C'est grâce à lui que vous n'avez pas à parcourir le CD de votre jeu, pour exécuter le programme de lancement.
L'autorun permet aussi, par exemple : d'attribuer une icône particulière au CD ou à votre clé USB. Bref ! C'est une fonction de Windows qui reste utile et légitime, sinon il y aurait longtemps qu'elle n'existerait plus.

L'exécution automatique concerne tous les supports de stockage : votre clé USB, votre disque dur (qu'il soit externe ou interne), vos cartes mémoires (appareil photo, mobile, ...), certains baladeurs numériques...
Pour les CDrom, le risque est moins grand, nous y reviendrons.
Tout ça pour dire qu'il ne s'agit pas forcément de vacciner absolument tous vos supports, mais de choisir en priorité ceux qui ont le plus de risque d'être infectés.

L'Autorun

L'autorun n'est pas un virus ! C'est en réalité une amorce, un petit fichier contenant du texte sous forme de code. Il se trouve toujours à la racine du support (c.a.d à la base du lecteur, vous ne le trouverez pas dans un dossier). Il se nomme obligatoirement "autorun" et porte l'extension ".inf". Très souvent en attribut "caché" (parfois aussi "système"), il n'est pas forcément visible car le paramétrage par défaut de Windows cache les fichiers portant cet attribut.
Double-cliquer dessus n'aura pour effet que d'afficher le code dans le Bloc-notes.
Exemple d'Autorun dont le code est malicieux :
screenshot
Vous pouvez d'ailleurs en créer un facilement avec cet outil. Il suffit de connaître la syntaxe du code et ses commandes, et d'enregistrer le texte avec l'extension pré-citée.

En cas d'infection, l'autorun est donc ce qui lance le vrai virus. Virus qui peut se trouver sur votre clé (souvent dans la corbeille) ou sur votre ordinateur s'il est infecté aussi.
schéma
Le fait de remplacer l'autorun malicieux par un autre sain ou vide, permet non-pas d'éliminer l'éventuel virus, mais simplement de le rendre inactif (impossible pour lui de se lancer).
schéma
Pas d'amorce, pas de propagation de l'infection. Simple !

La vaccination

Sous Windows, tout le monde sait que deux fichiers ayant le même nom ne peuvent cohabiter dans le même dossier. Profitant de ce fait, la vaccination consiste à placer à la racine, un fichier ou un dossier nommé autorun.inf. Grâce à cela, la place est déjà prise : aucun autre Autorun ne pourra se placer sur votre support.
En réalité, c'est plus compliqué que cela : certains virus savent remplacer ou modifier les autorun déjà présents. Les programmes de vaccination usent donc de stratagèmes pour qu'il ne soit pas possible de toucher à l'autorun sain.

Deux façon permettent de rendre l'autorun de vaccination "intouchable". L'une consiste à bloquer le dossier nommé Autorun en créant à l'intérieur, un fichier au "nom réservé" sous Windows. L'autre consiste à modifier le code hexadécimal du fichier de vaccination.
Vous trouverez sur ce pdf explicatif, tous les renseignements à ce sujet (parties 4.b et 4.c) et plus généralement concernant les infections via autorun.

Vacciner

Voici deux manières de vacciner votre clé :

logo Panda SecUtiliser Panda USB Vaccine. Ce programme officiel est téléchargeable ici, utilise la méthode hexadécimale.
L'avantage de cette option, c'est que vous pouvez choisir quel répertoire vacciner. L'inconvénient, c'est lorsque vous connectez votre clé sur un poste sous Linux, la modification hexadécimale disparaît... C'est d'ailleur de cette manière que l'on peut effacer le vaccin ensuite.

avatar gofUtiliser VaccinUSB_autorun_only.bat de Gof. Ce batch (petit programme sous forme d'un fichier de commande) est officieux mais permet de vacciner tous les support de stockage branchés à l'ordinateur (et même les disques durs de l'ordinateur lui-même).
Au terme de la vaccination, un rapport textuel s'affichera.
Téléchargez-le à partir d'ici, puis connectez tous vos supports de stockage amovibles et double-cliquez que le fichier téléchargé. Une fois le rapport affiché, c'est fini. Fermez tout.

Effacer le vaccin

Si pour une raison quelconque, vous désirez effacer le vaccin, voilà la méthode :

Pour le vaccin de Gof, procurez-vous le batch de suppression, puis connectez vos supports amovibles à rétablir et enfin, exécutez le programme téléchargé.

Pour le vaccin de Panda, vous devez vous servir d'un Live-CD de Linux (voir comment s'en procurer). Démarrez dessus (voir comment faire) et branchez votre clé pour "monter le lecteur". Affichez le contenu de votre clé, c'est bon. De retour sous Windows, vous pourrez effacer le fichier Autorun (en affichant les fichiers cachés).

N'hésitez pas à me demander de l'aide en cas de problème ou d'incompréhension. L'outil pour commenter cet article est là pour ça (cliquez sur le titre de l'article et voyez dessous). Si c'est long ou compliqué à expliquer, vous pouvez le faire via le formulaire de contact par e-mail (lien à droite).

mercredi 7 septembre 2011
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Peut-être avez-vous délaissé le lecteur de PDF Foxit Reader, parce que celui-ci persistait à rester en langue anglaise... Eh bien voilà comment installer la langue française pour ce sympathique programme :

Je ne sais pas si ça le fait chez vous, mais pour ma part : impossible de télécharger la langue française depuis le logiciel !

Télécharger

Je vais donc le chercher moi-même ici : http://languages.foxitsoftware.com/.
Il vous faut sélectionner la dernière version de Foxit Reader, puis de faire un clic droit sur "Download:lang_fr_fr.xml" et cliquer sur "Enregistrer la cible".
screenshot

Installer

Il faut maintenant vous rendre dans le dossier de Foxit Reader. Faites un clic droit sur un raccourci du programme, affichez les propriétés et cliquez sur "Emplacement du fichier" (ou "Rechercher la cible" sur XP).
screenshot
Une fois dans ce répertoire, créer un nouveau dossier que vous nommerez "lang".

screenshot

Puis allez chercher le fichier lang_fr_fr.xml que vous venez de télécharger, et collez-le dans ce nouveau dossier.
Voilà ! C'est installé.

Maintenant, vous pourrez aller dans Tools > Preferences > Languages, cocher "Choose a custom language" et choisir French.
Tadaaa ! Alors !? Merci qui ? ...Bon, c'est vrai que j'ai connu plus simple comme méthode.

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Sur la plupart des systèmes d'exploitation, il y a ce qu'on appelle un gestionnaire d'applications (ou app-store). Sauf pour Windows... Faux !!!
D'abord, Windows 8 (le futur Windows après le 7) comportera un Appstore officiel. Et pour le reste, il existe déjà Allmyapps !


Hugh !

Originale et décalée, la communauté Allmyapps nous fait le grand plaisir de nous offrir gratuitement ce gestionnaire d'applications pour Windows (XP, Vista et 7).

logo

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça marche, et que c'est bien pratique !

Utilisation

A l'installation, on vous demande de créer un compte (j'en expliquerai l'utilité après). Une fois identifié, l'application liste les programmes déjà installés sur votre PC et vous propose leur éventuelle mise à jour.

Rendez-vous compte : plus besoin de vérifier les mises à jour par vous-même ! (oubliez le bon vieux Sumo dont je vous avais parlé)

Ensuite, ce qu'il y a de formidable avec Allmyapps, c'est que l'installation des nouveaux programmes ou les mises à jour se font le plus discrètement et le plus automatiquement possible !
Vous pouvez naviguer dans le catalogue d'applications pendant le temps que ça charge... Super, non ?!

Enfin, votre profil est sauvegardé sur Internet (d'où l'inscription). En cas de formatage / ré-installation, vous pouvez donc disposer de toute la liste de vos applications pour les installer toutes d'un seul coup.

screenshot

Sauf que...

Le petit bémol, c'est qu'il vous faut être connecté à Internet pour chaque utilisation d'Allmyapps. Bien qu'évident, ce n'est pas toujours le cas ; or le programme se lance toujours au démarrage.
Pour changer cela, cliquez sur le lien "préférences", en haut. Et décochez la case appropriée.

Enfin, tout n'est pas en français. Mais c'est normal : le projet en est encore à ses débuts. Ce petit souci s’effacera au cours du temps.

Moi ça m'est bien égal, je trouve que c'est génial Allmyapps !

Historique